Normalito

Théâtre / création / en famille... mais pas que

Présentation

Lucas, 10 ans, s’interroge sur son statut de garçon normal, « ni très beau, ni très laid, avec un QI dans la moyenne ». Entouré d’enfants différents, il invente le super-héros Normalito, qui « rend tout le monde normaux ». Un peu à la manière du film culte La vie est un long fleuve tranquille, la famille de Lucas, version bobo, fan de design et de plats véganes, regrette à demi-mot d’avoir un garçon sans relief particulier. Tandis que la famille d’Iris, des bons vivants façon Bidochon, est un peu dépassée par leur fille surdouée. Deux univers,deux classes sociales, laquelle est plus « normale » que l'autre ? Les deux enfants apprendront à se connaître, vont fuguer et rencontrer Lina, la dame pipi des toilettes de la gare. Lina n'est pas une femme tout à fait comme les autres, elle est née homme dans un corps qui ne lui correspondait pas. Pauline Sales questionne avec subtilité et profondeur les notions de différence et de tolérance. Le ton y est léger, les événements rocambolesques, le jeu des trois comédiens excellent. Une histoire qui invite à garder un regard ouvert et empathique sur l’autre.

Générique

compagnie à l'envi texte et mise en scène pauline sales AVEC antoine courvoisier anthony poupard claude lastere en alternance avec romane buunk lumières jean-marc serre son simon aeschimann SCENOGRAPHIE damien caille-perret maquillage / coiffure cécile kretschmar régie générale / lumière xavier libois régie son christophe lourdais Costumes nathalie matriciani

Une commande de Fabrice Melquiot pour le Théâtre Am Stram Gram. Une production Théâtre Am Stram Gram, Genève, Suisse et À L’ENVI en coproduction avec Le Préau CDN de Normandie – Vire Avec le soutien de la Ville de Paris La compagnie À L’Envi est conventionnée par la DRAC Île-de-France. Le texte est publié aux Solitaires intempestifs (février 2020).

La presse en parle

« Tour à tour riant, s’exclamant, s’indignant, pouffant et au final applaudissant à tout rompre, les spectateurs en herbe dans la fraîcheur de la découverte éprouvent manifestement ce que l’on attend du théâtre dans la fonction cathartique, salvatrice, qui est la sienne, quand une pièce rencontre avec une impertinence pertinente un vrai sujet - un sujet qui touche au cœur en taillant dans le vif de notre humaine condition - et qu’elle traite, esthétiquement, avec talent. »
La Terrasse

« Pauline Sales aborde la normalité pour mieux défendre le droit à la différence et la singularité. Et s’il y a des tensions entre ces deux pôles, la solution pourrait bien se trouver dans l’amour… »
Le Temps

« Plume concise, poétique, Pauline Sales plonge dans le monde de la préadolescence pour mettre en lumière les préjugés, les idées reçues. Dénonçant avec ingéniosité ce qui est la norme, elle esquisse les contours d’une autre réalité, celle où la différence, qu’elle soit religieuse, ethnique, sexuelle, genrée, etc. , est une force, un plus, une richesse. Haine et idées préconçues au placard, petits comme grands se laissent emporter par ce conte contemporain ingénieux et touchant. »
L'oeil d'Olivier

Enseignants

CLASSE(S) CONCERNÉE(S)
CM1 , CM2 , 6e , 5e REPRÉSENTATIONS SCOLAIRES
jeudi 07 décembre à 14h00 Dossier Pédagogique

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